
Les médias parlent de Canopsia – Chronique « Curieux de nature » sur Europe 1
Canopsia sur les ondes ce matin sur Europe 1 dans la chronique hebdomadaire d’Allain Bougrain Dubourg, « Curieux de nature ».
Canopsia sur les ondes ce matin sur Europe 1 dans la chronique hebdomadaire d’Allain Bougrain Dubourg, « Curieux de nature ».
Après bientôt deux mois de confinement sanitaire, il va nous falloir trouver les sas de respiration profonde. Le meilleur endroit est la forêt. Phytoncides, terpènes, ions négatifs autant de molécules volatiles invisibles présentes dans ces environnements et extrêmement bénéfiques pour notre santé et le renforcement de notre système immunitaire.
Après bientôt deux mois de confinement sanitaire, l’interdiction d’accès aux forêts sera levée à compter du 11 mai quelque soit la circulation épidémique. Une excellente nouvelle pour la santé physique et mentale de tous.
A l’heure du doublement de notre temps de confinement, et à mi-chemin, coupés de tout lien avec la nature et d’un lien social physique réduit, j’ai eu envie de partager quelques éléments de réflexion sur le syndrome de manque de nature. Une notion développée par Richard Louv dans son best-seller mondial « Last Child in the woods » récemment traduit en français « Une enfance en liberté ».
En ce printemps 2020 naissant, tous percutés par cette catastrophe sanitaire planétaire, nous devons semer dès aujourd’hui les graines de notre renaissance individuelle et collective. Le réveil de cet état de dormance imposé s’annonce cataclysmique humainement et économiquement. Nous le savons tous.
Travailler contre le voeu de la nature est peine perdue.
A l’occasion de la Journée internationale des forêts proclamée chaque 21 mars par l’ONU, Canopsia sera partenaire de Reforest’Action, pour faire découvrir la sylvothérapie et les bienfaits de la reconnexion à la nature.
La sylvotherapie est une invitation à se reconnecter à la nature. Elle se décline en parcours guidés qui visent à rétablir une relation de l’homme avec le règne végétal duquel il s’est profondément éloigné ces dernières décennies.
Devenus une espèce urbaine sédentaire techno-stressée coupée de la nature, nous assistons depuis quelques décennies à ce que Robert M Pyle, a qualifié en 1993 d’ « extinction de l’expérience » Homme – Nature (1). Un déficit majeur d’interactions avec la nature alors même que nous nous sommes construits avec et en symbiose avec cet écosystème vivant.
L’enquête « The Workforce View in Europe 2019 » publiée en mai dernier par ADP révélait que les français restent parmi les salariés les plus stressés (1). Quasiment 20% d’entre eux déclarent subir un stress quotidien au travail. Et 31% sont convaincus que leur employeur ne s’intéresse pas à leur bien-être psychologique.